Analyse du Chômage Keynésien et des Marchés du Travail

Parcourons ensemble la définition du chômage keynésien, les distinctions sur le marché du travail, et l'impossibilité de coexister avec le chômage classique.

Détails de la leçon

Description de la leçon

Cette leçon met en perspective la définition du chômage keynésien, également appelé chômage conjoncturel. John Maynard Keynes affirme que les chômeurs dans cette situation sont des chômeurs involontaires, contrairement aux néoclassiques qui parlent de chômeurs volontaires. O'Koon, tout en approuvant Keynes, modère ses propos en indiquant que la croissance doit dépasser un certain seuil pour réduire ce type de chômage. Ensuite, nous explorerons la théorie de la segmentation du marché du travail, qui réfute l'idée néoclassique d'un marché du travail unique. En réalité, il existerait au moins deux marchés distincts. Enfin, nous abordons la théorie du déséquilibre, démontrant l'impossibilité de cohabitation entre le chômage keynésien et le chômage classique.

Objectifs de cette leçon

Comprendre les fondements du chômage keynésien, analyser les théories de la segmentation du marché du travail, et étudier la théorie du déséquilibre.

Prérequis pour cette leçon

Connaissances de base en économie, notamment en macroéconomie et en théories du marché du travail.

Métiers concernés

Les concepts abordés sont utiles pour les économistes, les analystes du marché du travail, les décideurs politiques et les chercheurs en sciences économiques.

Alternatives et ressources

Les solutions alternatives incluent l'étude du chômage classique selon les théories néoclassiques et l'analyse du marché du travail à travers les approches microéconomiques.

Questions & Réponses

La principale différence est que le chômage keynésien est considéré comme involontaire, tandis que le chômage néoclassique est vu comme volontaire.
O'Koon soutient que pour réduire le chômage conjoncturel, il faut atteindre un certain seuil de croissance, nuançant ainsi les affirmations de Keynes.
Cette théorie propose qu'il existe plusieurs marchés du travail distincts, rejetant l'idée d'un marché unique comme le suggère la théorie néoclassique.