Mari 5.0 - Crédits The Foundry
16 mars 2022

Texturing et peinture 3D : que vaut Foundry Mari 5.0 ?

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Solution de texturing haut de gamme développée par The Foundry, Mari est passé en version 5.0 fin 2021. Le logiciel de peinture 3D haute résolution largement utilisée dans l’industrie cinématographique, se dote de nouvelles fonctionnalités telles qu’un meilleur support du format USD, l’optimisation de son pinceau ainsi que de nouveaux filtres.

Bien avant Substance Painter, l’éditeur des applications Modo, Nuke et Katana, s’est penché sur la peinture 3D en élaborant une solution atypique baptisée Mari. Un logiciel de texturing haut de gamme qui a pour particularité d’utiliser des calques à la manière de Photoshop, lui accordant une relative puissance. Si, à ses débuts, l’application se voulait relativement consommatrice de ressources système, elle s’est largement améliorée au fil de ses versions gagnant en célérité. Son autre point fort réside dans sa prise en main à travers une interface épurée, intuitive et des fonctionnalités bien pensées facilitant le travail des créatifs de tous horizons ! Avec un workflow compatible avec les autres solutions de l’éditeur (Modo, Nuke, Katana, etc.) et celles du marché, Mari se positionne comme une alternative haut de gamme à Substance 3D (que vous pouvez découvrir à travers nos formations Substance Painter). Son principal inconvénient se situe dans son tarif élevé (environ 1940 €), mais qui peut être vite rentabilisé, le logiciel disposant d’une licence permanente évitant le renouvellement ad vitam aeternam d’abonnement tel que le propose Adobe. Il est également disponible à travers une souscription annuelle de 630 € ou mensuelle (63 €/mois). Récemment sorti en version 5.0 fin 2021, Mari se dote d’une importante mise à niveau.

Des optimisations de taille

Déjà particulièrement mature, l’application voit ses performances s’améliorer notamment au niveau des workflows. Quelques substantielles optimisations ont été apportées au niveau du moteur des brosses tandis que Mari gagne en compatibilité avec les softs de l’éditeur, notamment Katana.

 

Voici les principaux ajouts de cette édition :

 

  • Amélioration du moteur des brosses avec l’apport de nouveaux contrôles de couleurs dynamiques ;
  • Meilleure prise en charge du format USD facilitant les passerelles avec Katana dans une perspective de rapprocher les équipes de lookdev et lighting ;

 

  • Les Bake Points gèrent maintenant les filtres. Cet ajout permet d’appliquer certains effets comme du flou au sein du NodeGraph dans un workflow non destructif. Les performances ont été optimisées au niveau du baking avec un gain pouvant aller jusqu’à 50 % dans certains cas ;

 

  • Le Node Graph bénéficie du Snapping qui va permettre de remettre un peu d’ordre dans les graphes et de gagner en lisibilité ;

 

  • En dernier lieu, les masques gagnent en efficacité avec la possibilité de créer des masques procéduraux évitant de ce fait de repeindre à la main les gradients dans le cas ou un modèle voir des UVs sont modifiés ultérieurement.

 

L’édition 5.0 se veut dans la continuité, Mari gagne en stabilité avec quelques ajouts bien pensés. Sans être un opus majeur, le logiciel vaut le coup d’œil, mais reste à savoir si cela suffira à convaincre les utilisateurs à changer de version pour ces menues modifications...

 

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